.O.
13/02/2024
Je ne suis pas du tout un spécialiste de Dali et je dois dire qu'à part ses "montres moles", les oeuvres de cette icône internationale du début du XXe siècle ne m'évoquent pas grand-chose et le personnage encore moins.

Si je suis allé voir ce film, c'est essentiellement parce que Quentin Dupieux propose quasiment toujours des films qui ne me laissent pas indifférent et que le casting, une fois de plus, était impressionnant.  Le résultat ? La sensation de ne pas être assez intelligent pour comprendre tous les clins d'oeil qui parsèment ce film est évidente... je vais donc le critiquer en avouant sans honte mon faible niveau en "Dali" qui m'aura sûrement fait passer à côté de nombreuses références (quoique, après avoir vérifié quelles étaient les 15 oeuvres majeures du bonhomme, je n'ai rien trouvé sur un piano percé ni sur un paysan shootant régulièrement un homme d'Église !).

Plus sérieusement, Dupieux s'amuse à nous perdre dans son film comme on peut se perdre dans un tableau de Dali. N'ayant pas les clefs pour comprendre le premier, je n'ai pas eu de mal à accepter de me perdre dans le second. Si le dispositif paraît artificiel pour certains, j'ai eu davantage de facilité à perdre pied (et apprécier cela) dans ce long métrage que devant les toiles du maître.

Le film a le bon goût d'être court ce qui n'empêche pas de nombreux running gag et je suppose qu'il ne fera pas l'unanimité mais, si j'aurais du mal à le voir top10 en fin d'année (il est pour moi un cran en dessous de "Yannick" ou "Réalité"), il naviguera tout de même au dessus de la moyenne ce qui est un exploit pour les films sortis en janvier-février 2024.
O.